Pour la pêche côtière, le plan prévoit la limitation à 100 unités du
nombre de chalutiers qui interviendront dans les zones délimitées pour
la pêche au poulpe.
Pêche au poulpe. - 28.5 ko Au ministère, il est indiqué qu'ils seront
sélectionnés en fonction de critères techniques précis. Le problème est
que les professionnels de la pêche côtière refusent à la fois l'idée de
réduire le nombre de navires et la délimitation de la zone géographique
des pêcheries. Ils préfèrent continuer à exercer selon l'ancien
système, qui prévoyait uniquement un tonnage global de poulpe par
segment (hauturière, côtière et artisanale). Par conséquent, ils
entendent pêcher aussi bien dans le sud.
Les barques artisanales pourraient toutes sortir en mer le 15 mai
Pour la pêche artisanale, le plan prévoit de ramener à 2 500 le nombre
de barques actives dans la zone réservée à la pêche du poulpe, sur un
total de 7 860 barques immatriculées dans la zone sud. Figure également
au programme une reconversion vers d'autres types de pêcheries pour les
autres barques.
Cependant, les représentants de la pêche artisanale disent qu'ils
avaient, lors des négociations, accepté les termes de ce plan, à
condition d'obtenir une licence pour un chalut de pêche côtière au
bénéfice de groupements de propriétaires (5 ou 6) de licences de
barques artisanales. N'ayant pas obtenu satisfaction, ils s'insurgent
contre le nouveau plan, déclarant, par la voix de leur représentant,
Hassan Talbi, qu'à l'ouverture de la pêche, le 15 mai prochain,
"l'ensemble des barques disposant d'une licence de pêche sortiront en
mer pour pêcher le poulpe".
Selon Tijanni Rhanni, secrétaire général du ministère des Pêches
maritimes, "il faut opérer un changement des mentalités en se rendant à
l'évidence que l'état d'abondance de la ressource est révolu". Il faut,
selon ce dernier, "éviter de laisser les intérêts individuels gouverner
le secteur de la pêche".
Source L'observateur Maroc.
|